Patrimoine

PATRIMOINE de REMINIAC

L’église Saint-Rémi ou Saint-Rémy (XVIème siècle)

Reconstruite au XIXème siècle (vers 1883). L’église est bénie le 3 mai 1883. Ses autels latéraux sont dédiés à la Sainte Vierge et à saint Joseph. Elle est ornée de vitraux du peintre-verrier Laumonnier. Le vitrail représentant la scène du baptême de Clovis date de 1896. On y trouve la sépulture des seigneurs de La Fresnaye et de La Minière.

L’église paroissiale est dédiée à saint Rémy ; c’est du nom de ce patron que semble dérivé celui de Réminiac. Les seigneurs de la Fresnaye et de la Minière avaient jadis leur sépulture dans le choeur, comme l’attestent les registres paroissiaux, conservés depuis 1569. Une nouvelle église, due aux soins du recteur et à la générosité de M. Géhanno, de Mme Rialan, de Mlle du Rocher et des habitants, a été bénite le 3 mai 1883. Elle est dédiée comme l’ancienne à saint Rémy, et ses autels latéraux sont sous l’invocation de la sainte Vierge et de saint Joseph.

Il y avait, avant la Révolution, une chapelle de Saint-Nicolas au village de ce nom, à l’ouest du bourg ; elle n’existe plus aujourd’hui. Une autre chapelle dédiée à sainte Kerféline se voit encore près de la Minière vers 1891. Une chapelle privée avait été construite en 1608, auprès du château de la Fresnaye. Une autre chapelle, également privée, avait été bâtie en 1773 près de la maison Surlande (ainsi appelée en 1891). La paroisse était à la libre collation du pape ou de l’évêque, suivant le mois de la vacance. Le recteur levait la dîme sur tout son territoire ; en 1730, son revenu net était évalué à 280 livres seulement. Réminiac était du doyenné de Beignon et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune du canton de Caro et du district de Ploërmel. Son recteur, G. J. Chevillon, refusa le serment et subit l’exil. Pendant la tourmente ou vendit nationalement des terres appartenant à la chapellenie de Cladeuc, un pré et des champs appartenant à la chapellenie de Bourdelet, plusieurs prés et terres dépendant de la fabrique, et un pré appartenant aux Carmes de Ploërmel. Réminiac, maintenu dans l’arrondissement de Ploërmel en 1800, passa dans le canton de Malestroit en 1801. En même temps, en vertu du concordat, il fit définitivement partie du nouveau diocèse de Vannes. Le vieux presbytère a été rebâti en 1894. L’église vient d’être enrichie d’un maitre-autel neuf, de boiseries, et de trois verrières, dues à M. Laumonnier, et représentant le Sacré-Coeur, saint Rémy et saint Jean-Baptiste (J-M. Le Mené – 1891).

Le manoir de la Fresnaye (XVème siècle)

Restauré au XIXème siècle. Siège d’une ancienne seigneurie, berceau de la famille de la Fresnaye, puis propriété de la famille Châteautro. L’aile gauche a été entièrement restaurée au début du XIXème siècle. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée édifiée en 1608 ;

Croix de Saint Tré

Cette ancienne croix de chemin en schiste est actuellement située en bordure de la route départementale D166. Sur le cadastre napoléonien de 1829, cette route déjà représentée porte le nom du “Chemin de la Clémenais au bourg”. Il n’existe dans ce document, aucune référence à la croix. L’incertitude demeure sur le fait de savoir si son emplacement actuel est celui d’origine. Le passage quelques 500 mètres plus au sud de la voie romaine Vannes – Rennes dite la “chaussée d’Ahes”, peut laisser supposer que cette croix eut un rôle de limite paroissiale.Par ses bras courts légèrement pattés et son fut pyramidal s’évasant vers le bas, la croix dite de Saint Tré peut dater du milieu du Moyen Age, soit dans une période comprise entre le début du 11e et la fin du 13e siècle. Croix palis, monolithe, sans soubassement, pattée. Elle est plantée directement dans le sol et son fût s’élargit vers le bas.

Sentier des sculptures

Des oeuvres surprenantes, sculptées et placées le long d’un parcours balisé vous guideront dans l’imaginaire de leurs auteurs.

Ce sentier se compose de 29 sculptures monumentales qui présente une valeur artistique originale. La transposition de l’Art dans la nature, sa proximité avec le public et son libre accès signent l’originalité de ce sentier.

De nombreux artistes y ont participé, offrant leur amour de la sculpture aux non initiés. La pluralité des oeuvres et des sculpteurs font de ce sentier une oeuvre.

Voie Romaine

Après de franchissement de l’Aff au sud du Moulin de Marsac en Comblessac (Ille-et-Vilaine), la voie rasait, au sud, l’oppidum et l’agglomération secondaire antique présumée du Mur en Comblessac. A partir du Mur, elle s’infléchit au nord-ouest, puis à l’ouest, passant à la Touche ès Huet, au Marchix, à la Landriais et à la Chaussée avant de traverser la forêt de la Bourdonnais. Se tenant en permanence sur le plateau, elle sert de limite communale Carentoir/Guer sur la totalité de son tracé. La voie est figurée en intégralité sur le cadastre napoléonien et survit aujourd’hui sous la forme de portions de routes communales et de chemins d’exploitation ; le chemin est aliéné sur quelques centaines de mètres au niveau de la Touche Huet. Dans la forêt, la voie est fossilisée sur une centaine de mètres de long au nord de Trignac et coupée par le cd 171 (EA n° 56 033 0032). La chaussée bombée, surélevée d’environ 1 m, mesure 7 m de large ; elle est bordée de larges fossés peu profonds (fig. 58). A la cote 101, à l’est de la Chaussée, s’en détachait un diverticule en direction de Saint-Etienne de Guer, au nord (Orhan, 2004). La voie se prolonge ensuite par un chemin forestier et apparaît sous Géoportail sur 200 m de long, en lisière de la forêt, au sud du Bignon (fig. 59). Elle passe au nord des Touchettes, conservée sous l’aspect d’un chemin et d’une route rurale, puis s’infléchit au sud-ouest pour franchir le ruisseau du Rahun par un gué, au niveau du ponceau moderne à une arche en plein cintre. Servant de limite communale entre Monteneuf et Carentoir dans la quasi-totalité de son parcours, elle est figurée au cadastre napoléonien et nommée “Chaussée d’Aé”. L’ensemble du tracé en Monteneuf a été enregistré précédemment (EA n° 56 136 0024). Après le franchissement, la voie se réduit à un sentier jusqu’à Létra. Au-delà, et jusqu’au croisement avec le cd 776, elle est aujourd’hui matérialisée par une succession de routes, de chemins et de limites parcellaires, par le nord de la Guichardais, la Mollaie et le nord de la Roche. Le tracé relativement sinueux, sans justification d’ordre topographique, est figuré au cadastre napoléonien de Tréal sous le vocable “Chaussée d’Aé” (limite communale Réminiac/Tréal) ; il se peut qu’il ait été plus rectiligne à l’origine. Au sud-ouest de Surlande, la voie est croisée par le cd 776, ancienne route de Vannes à Guer, dont le tracé reprendrait celui de la voie romaine de Vannes à Rennes. La voie se prolonge au nord du cd 776, matérialisée au cadastre napoléonien par un chemin nommé “Chaussée d’Aé”, qui passe au sud de la Gillardaie, puis, par une succession de limites parcellaires orientées au sud-ouest, au sud de la Gaçaie et au nord de la Vigne, jusqu’à Bellevue. Au sud du Bézy, la voie est matérialisée par un chemin ; elle s’en affranchit ensuite sur 500 m, à l’est du château de Bodel où elle a été repérée en prospection aérienne par M. Gautier (EA n° 56 035 0034) ; elle est par ailleurs visible sous Géoportail (fig. 60). Jusqu’aux Vieilles-Rues, elle sert de limite communale entre Caro et Ruffiac, reprise par des routes communales et des chemins. Aux Vieilles-Rues, l’ancienne route de Guer à Vannes s’en sépare pour gagner Malestroit au sud-ouest.

Vous trouverez la voie romaine sur la route de Tréal au lieu-dit Letra. Elle est indiquée par ce panneau

Le Chemin mène au Pont Ogier qui symbolise la limite territoriale entre 4 communes (Tréal, Réminiac, Monteneuf et Carentoir)

 

Calvaire

Plusieurs calvaires sont visibles sur la commune (route de Ploêrmel lieu-dit Kerlisa; route de Guer en bordure du stade; lieu dit La Gillardaye)